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Les SCHNEIDER au Creusot Schneider et la force de son histoire |
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Dossier réalisé par Alexandre Gallet et Florent Laroche en Automne 1998 dans le cadre de HE08, UTBM Sevenans.
Les établissements du Creusot s'appelaient jusqu'en 1833, la Société anonyme des hauts fourneaux, forges et ateliers du Creusot et de Charenton.
Durant le XVIIIième siècle, elle détenait les marchés de guerre et ne survivait qu’avec ceux-ci. Mais l’heure de la reconversion arrive : dès 1785, le Creusot se dote de quatre hauts fourneaux fabriquant de la fonte au "coak". Cette fabrique deviendra la "Fonderie Royale". Mais en 1815 la fonte au coke ne représente guère plus de 2 % de la production en France. La fonderie, par la faute d'un endettement important et d'un manque de commandes fera faillite.
C’est ainsi que les Frères Schneider rachèteront les Etablissements Creusot en décembre 1836 à la banque Seillière (où les dettes étaient accumulées) pour la somme de 1 850 000 Francs.
Eugène Schneider succédera à son frère Adolphe en 1845 et en fera la première entreprise métallurgique de France et l'un des complexes industriels les plus prestigieux du monde. Schneider sera représenté dans le monde entier lors de toutes les Expositions Universelles : elle sera considérée comme un modèle tant au point de vue économique que social.
La stratégie industrielle répondra rapidement à la demande du marché national puis international et ce, dans les produits métallurgiques et les engins mécaniques. En 1840, Schneider profitera de la révolution ferroviaire, de la navigation à vapeur et de l'usage croissant des charpentes métalliques.
En 1838, le Creusot participera à la fabrication de la première locomotive française (mettant fin au monopole britannique) et en 1841 à l'invention du marteau-pilon par un ingénieur du Creusot, François Bourdon. Ces deux innovations donneront une grande réputation à l'entreprise Schneider qui entamera alors sa vie dans le monde industriel.
SOMMAIRE : |
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Résumé
"Ensemble, nous apportons dans le monde entier, des solutions innovantes pour la distribution électrique, le contrôle industriel et l'automatisation."
Un tel slogan résume toute la stratégie actuelle de l'entreprise Schneider
Celle-ci repose sur 4 critères :
La recherche et le développement : 3 000 chercheurs à travers le monde travaillent sans relâche sur les performances, la qualité, la sécurité,… 6 % du CA total leurs est consacré.
L'environnement : le respect des ressources naturelles sur les produits fabriqués et des lieux de production a permis à Schneider d'obtenir la certification ISO 14001.
Etre dynamique : avec un souci permanent de l'innovation, Schneider a développé un réseau pour le service après vente nettement supérieur aux demandes du marché : c'est en cela que la plus part des grands clients reconnaissent Schneider comme une entreprise de qualité.
La formation : en effet, dans le but de mieux sensibiliser aux produits manipulés, Schneider forme elle-même ses clients à tous les métiers de l'électricité et ce, quelles que soient les spécificités liées à chaques pays.
Actuellement, on peut voir 4 grands secteurs d'activités dirigés par Schneider :
L'énergie : transporter, répartir et distribuer l'électricité,
Les infrastructures : développer les performances en toute sécurité,
Le bâtiment : accroître le confort et gérer l'énergie,
L'industrie : optimiser la flexibilité, la sécurité et la compétitivité de la production.
De plus, au niveau mondial, le groupe domine 5 domaines d'activités :
le transport et la distribution (4ième mondial),
la distribution basse tension de puissance (n°1 mondial),
la distribution basse tension terminale (n°1 mondial),
le contrôle industriel (n°1 mondial),
les automatismes programmables (3ième mondial).
Pour preuve, le Groupe Schneider est capable à lui seul, de réaliser la fabrication et l'installation complète d'un système électrique. Pour le Napoléon-Bonaparte de la SNECMA, ferry de 172 mètres de long destiné aux liaisons entre la France et la Corse, Schneider a fourni l'ensemble de la distribution électrique basse tension ainsi que le système de surveillance et de conduite du navire.
C'est donc une entreprise installée au niveau international. En effet, avec un CA de 47.4 milliards de francs, elle s'est étendue en Europe, en Amérique (du Nord et du Sud), en Asie, en Océanie, en Afrique et au Moyen Orient. Elle emploie près de 61 500 personnes dans le monde entier et possède 180 implantations industrielles et 620 commerciales. C'est dans cette optique que Henri Lachmann prendra la relève en 1999 de Didier Pineau-Valencienne et se positionnera à la tête du Groupe Schneider. (voir l'extrait du Figaro Economie du 23 Décembre 1998)
"Une entreprise porteuse d'espoir pour l'avenir."
Les sources utilisées pour la rédaction de ce rapport sont : "Schneider, l'histoire en force" de Tristan de la Broise et Félix Torres ; ainsi que les documents transmis par le siège de Schneider.
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